Douce soirée au coin du feu [pv Saturnin] [Mercurio après]

* Ce qui est bien à Poudlard, c'est que les jeunes suivent le règlement. Je suis sur que si l'autre folle leur disait d'aller sauter dans le lac, ils iraient tous. Pitoyable. Il faudrait vraiment qu'ils pensent à vivre ces petites choses. *

Propos tenue par une personne qui se trouve à l'heure actuelle couché dans un fauteuil devant la cheminée. En chaussettes, les pieds pas trop loin du feu, la tête à l'opposer dans le vide essayant de lire une de ses bandes dessinées moldus. Une couverture sur elle, car vu le shorty et le débardeur qu'elle porte, ce serait indécent par les enfants qui se disent gryffondor voyons.

- Il est l'heure, allez dans vos dortoirs.

* Pfff, même pas tranquil ici. Voilà le préfet essaye de faire sa loi. Mais qu'ils nous foutent la paix. Y a personne à ce que je sache qui est dehors après le couvre-feu. Qu'est-ce qu'ils sont pompant... *

Les derniers retardataires rentrèrent dans leur dortoir. Le calme, il n'y avait que du calme maintenant. Le rêve de toute personne bien constitué. Jenny en profita pour faire cramer ses chaussettes, enfin plutôt pour que ses petits potons n'attrapent pas froid. Car elle est sur que si on a froid aux pieds, on tombe malade. Et elle n'a vraiment mais vraiment pas envie de se rendre à cette heure-ci habillée comme elle est dans l'antre du beau infirmier.

C'est ainsi que durant une bonne demi-heure, on entendait dans la salle commune que des fous rires venant d'une certaine tornade rousse. Mais tout commencement à une fin. N'ayant plus de vignette à lire, Jenny se redressa pour lancer l'album sur la table base pas trop loin d'elle tout en râlant.

Après quelques secondes où elle se demandait si elle allait monter se coucher ou tout simplement rester là, elle décida d'utiliser sa magie pour récupérer une deuxième BD. Et ce qui devait se passer se passa. Un bruit sourd attira son attention.

Une tête posée sur le coussin de son lit à baldaquin, tourne retourne et pouf! Dégringolade du lit tandis que les autres rouges dormaient profondément, il aurait bien vu ce cher Tomy Dalkin se lever en hurlant de rire "ha! le boulet" ce à quoi il aurait répondu d'un sourire tout à fait enjoué et méprisable "ta gueule!!" accompagné d'un bon poing sur le nez. Non mais oh! on se moque d'un idiot quand on est plus idiot que lui.

Remontant tant bien que mal dans ses draps de velours de je ne sais pas trop quel endroit lugubre, à croire que la direction souhaitée torturer à jamais les élèves jusque dans leur sommeil. On pose sa tête, et on attends. Un magnifique silence, pas de bruits et là un ronflement d'un côté et d'un autre également. Hurlant de son lit mais manifestement pas assez fort pour qu'ils se réveillent, Saturnin trépignait d'énervement dans ses draps

"laissez moi dormir les bouffons!!"

Saturnin se serait presque mit à pleurer tant le sommeil se faisait grand et la possibilité d'y plonger dedans restreinte. Il finit par s'éjecter du lit alors que des éclatements de rires provenaient de la salle commune. Il descendit doucement les escaliers et vit une chevelure orange éclairée par le feu dos à lui. S'approchant armé d'un coussin qu'il venait de sortir de son caleçon (non je plaisante), Saturnin lui sauta dessus l'étouffant à moitié avec le coussin en criant

"tuch guenon !"

Il laissa tomber le coussin par terre et battis n retraite le sourire aux lèvres en riant fier de son oeuvre. Jenny qu'il venait de reconnaitre aller surement le lui faire payer. Il alla se cacher derrière un autre fauteuil.

"Non ne me tuez pas! je veux vivre!"

Non, je n’étais pas aller dormir. Quoi ? J’étais dans le dortoir ? Dans mon lit ? Et alors ?!
Si j’y étais c’est que j’avais quelque chose à faire, et pas n’importe quoi. Enfin, si: n’importe quoi à part dormir. Lorsque je fus sûr par les sifflements retentissant, les ronflement et les bruits suspect de quelqu’un qui rêvent, que toutes les filles de mon alentour dormaient, je me redressa non sans peine, et attrapa ma baguette sous mon oreiller : lumos.
Ce chi*ur de préfet m’avait surveillé toute la journée, il ne m’avait pas lâché une seule seconde. Pas lâché du tout du regard. Je soupirais et vérifiais que tous les lits qu’il fallait étaient habités. Tous les lits étaient habités, sauf celui de ma chère Jenny. Mais lui en aucun cas il n’aurait fallut qu’il le soit. Un sourire au lèvre, je me glissais en dehors de mes draps, ne prit pas la peine de mettre mes chaussons : mes saletés de cousins avaient mis quelque chose de non-identifié dedans.

Alors je descendis les escaliers juste après avoir entendu un « boom » sonore depuis le dortoir d’en face, celui des garçons. Après le « boom » , un grand rire cristallin s’éleva, ce qui me donna envie de rire: une seule personne riait toute seule comme ça, Jenny.
J’arrivais en bas pour assister à la scène suivante : un pitit rouge assommait ma camarade fétiche d’un coussin en plumes d’oies. Alors qu’il se cachait derrière un fauteuil, je me mordis la lèvre pour ne pas rire, et entrais un peu plus vêtu d’un bas de pyjama long rouge, et d’un débardeur noir pour haut, avec un cache-coeur rouge, made in sorciers de façon à ce que je ne m’étouffe pas avec. Ma baguette à le main, j’utilisais Nox pour stopper mon Lumos, et reconnu Mr Dumbledore comme étant la future victime de ma seconde rouquine favorite. Un sourire carnassier, d’un Wingardium léviosa je m’occupais du coussin planté sur les genoux de ma Lafeyre, avant de l’envoyer valser juste au dessus de la tête du petit rouge, le rattrapant à temps pour qu’il ne réveille pas le tableau endormit.

- J’ai le droit de rire moi aussi, j’ai apporté de quoi passer une gentil soirée et faire dodo ?!

Bah oui, si je ne voulais pas dormir, c’est qu’il y avait une raison: j’avais trouvé à boire pour la rouquine et moi. Mais voilà, y’avait mon rouge favori après mon frère, mes cousins, et Mercucio. Je priait pour que ce foutue Malfoy ne se réveille pas pour venir choper une bouteille, et les fit descendre à la queue-leu-leu les escaliers, avant de les poser sur la table non loin du feu, et de m’installer dans un fauteuil prêt de Jenny, mes pieds non loin des siens et du feu. Y’avait quatre bouteilles.